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« Kithara » de Zanzibar
2 juillet 2017 de 14:00
> concert musique africaine : son de zanzibar
dans le cadre du Weekend Africa
Un orchestre puissant aux extraits naturels du mythique Culture Musical Club. Ses meilleurs musiciens s’y sont retrouvés pour des compositions inédites et Saada Nassor la nouvelle étoile de la chanson taarab y chante l’amour courtois, et les jeux de séduction de ce délicieux émoi tropical….
Archipel situé au sud-est du continent africain, face aux côtes tanzaniennes, Zanzibar est le fruit d’un métissage culturel forgé au cours des siècles. Cet héritage, composé d’influences asiatiques, arabes et occidentales, se ressent amplement dans le taarab, une musique locale jouée par des orchestres et dont les instruments ne sont autres que le oud, l’accordéon, le qanun ou encore la derbouka. Les solistes chantent la passion pour l’être aimé, invoquent la musique, la danse et la protection de Dieu, relayés par les chœurs de femmes.
Cet orchestre est constitué par quelques uns des plus grands interprètes du pays.
Rajab Suleiman, Rukia Ramadhan Makame Faki, stars du mythique Culture Musical Club. C’est une musique épicée et un peu sucrée qui nous vient de l’île de Zanzibar, au large de la Tanzanie. Une étrange musique chantée en swahili, qui sonne comme le rythme langoureux des grands orchestres orientaux. Le taarab, mot d’origine arabe, signifie «émoi», «extase». Il désigne aussi un rythme dont les meilleurs spécialistes filent des frissons aux amateurs. La mélodie est portée par une section de violons, des accordéons, quelques ouds, des tablas ou des bongos, un ou deux chanteurs solistes.
KITHARA perpétue ce croisement inédit de mélopées arabes et d’influences africaines né au début du XXe siècle sur une île longtemps conquise par les marins partis d’Oman. Sous le charme de la musique égyptienne, les anciens sultans de Zanzibar faisaient régulièrement venir sur leur île des orchestres et des professeurs du Caire. Ainsi s’est développé un large mouvement de clubs d’entraide et d’amateurs du taarab, qui sont à l’origine des big bands .
KITHARA c’est, à la direction, Rajab Suleiman fantastique joueur de kanun, Saada Nassor actuellement l’une des plus célèbres voix du genre, et à d’autres chanteurs prestigieux tels Makame Faki pour chanter l’amour courtois, les jeux de séduction de ce délicieux émoi tropical.
On quitte ce concert dans un semi-songe d’Orient et de nuits sans fin…